Site icon Dr Frédéric Sauveur SARFATI – Chirurgien esthétique à Paris

La Blépharoplastie

47 blepharoplastie paupiere superieure inferieure avant apres resultat face 3 chirurgie esthetique du visage docteur frederic sauveur sarfati chirurgien esthetique paris

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Le traitement chirurgical esthétique des paupières : la blépharoplastie

Introduction : les blépharoplasties

Les blépharoplasties font parties des premiers stades de rajeunissement du visage.

Les paupières représentent une zone susceptible, car responsables de la protection des yeux et de leur lubrification. Avec un clignement toutes les 15 secondes, les paupières sont en permanente mobilité, ce qui fragilise leur peau fine et légère.

Les premiers signes de vieillissement des paupières apparaissent autour de 25/30 ans…puis se majore avec le temps. La moyenne d’âge de prise en charge des paupières est de 35/40 ans. Bien gérée cette prise en charge s’avère d’une grande efficacité, sans qu’elle soit identifiable par l’entourage proche. L’intervention est relativement courte, peu douloureuse, de récupération et éviction sociale autour de 8 jours, un peu moins pour les paupières supérieures.

EXEMPLE CAS PATIENT 1 SUR 4

Sur cette photo, une patiente de 52 ans au terme d’un traitement chirurgical de la paupière supérieure durant lequel j’ai pratiqué : 

  • une résection d’un excès de peau sur les 2/3 latéraux des paupières,
  • un traitement de l’accent circonflexe interne par transposition graisseuse.

La ligne du pli palpébral supérieur est dorénavant courbe et sans interruption, le regard semble moins fatigué chez ma patiente avocate de métier.

EXEMPLE CAS PATIENT 2 SUR 4

Nous sommes ici au terme d’une prise en charge des paupières supérieures et inférieures chez ma patiente qui se présentait avec :

  • un excès cutané latéral des paupières supérieures,
  • un accent circonflexe interne supérieur,
  • un cerne et amorce de poches des paupières inférieures, ici transposées pour combler le cerne.

Tout ces éléments ont été traités, nous sommes maintenant à 6 mois de l’intervention.

EXEMPLE CAS PATIENT 3 SUR 4

Ici, le résultat à 7 mois d’un traitement classique des 4 paupières chez ma patiente âgées de 42 ans. Il a été pratiqué :

  • une résection cutanée seule palpébrale supérieure,
  • un transfert des poches inférieures vers la zone du cerne afin de le combler.

Le regard paraît allégé et moins fatigué.

EXEMPLE CAS PATIENT 4 SUR 4

La prise en charge des jeunes patientes peut avoir un sens. Ici ma patiente, 27 ans, se présentait avec des paupières supérieure épaisses, et un relâchement en hamac des paupières inférieures. J’ai pratiqué :

  • une blépharoplastie supérieure avec résection cutanée et aussi musculaire d’une fine bande du muscle orbiculaire,
  • une canthoplastie latérale de la paupière inférieure, afin de rehausser le bord libre de cette même paupière.

Malgré le maquillage de la photo du résultat, les lignes sont plus fines et le regard féminisé.

LE PRINCIPE du VIEILLISSEMENT et TRAITEMENT des PAUPIÈRES

LES PAUPIÈRES SUPÉRIEURES

Formation d’un excès de peau. Avec le temps, un surplus de peau se manifeste avec formation de plis autour du sillon de la paupière supérieure. Cet excès de peau peut être réel :

EXEMPLE CAS PATIENT

Chez ma patiente, les sourcils sont en excellente position, mais la paupière supérieure s’appuie en casquette sur les cils et par ailleurs gène le maquillage. A noter une amorce de poches et cernes des paupières inférieures. J’ai réalisé :

  • Sur la paupière supérieure : une résection cutanée seule, cette résection est volontairement nuancée pour ne pas modifier l’identité du regard de ma patiente habituée de tout temps au caractère charnu de ses paupières, un léger « microfatgraft » pour apporter plus de pulpe.
  • Sur la paupière inférieure une transpostions des poches vers le cerne naissant.
  • Car la peau se distend par son acticité très soutenue. Il faut alors enlever la peau en excès. Cet excès de peau peut être relatif.

EXEMPLE CAS PATIENT

Ici le résultat à 6 mois chez une patiente de 45 ans qui se présentait avec des paupières supérieures lourdes occasionnées par la chute prématurée des sourcils. La paupière inférieure était marquée par des poches et un cerne prononcé. Il a été pratiqué :

  • Un lifting frontal dont ici les vertus sont de remonter les sourcils et déplisser les paupières supérieures.
  • Un traitement du cerne en remontant la joue lors d’un lifting DEEP SMAS et transfert des poches vers le cerne.
  • Car le sourcil à tendance à chuter, entrainant avec lui la paupière supérieure. Il faut alors remonter le sourcil à un sens car la graisse sous la peau des paupières tend à perdre son volume, voir disparaitre. Il faut donc la suppléer par greffe de graisse, lipofilling, en l’occurrence de la microfat.
  • En dehors de cet excès de peau, relatif ou non, il peut apparaître une boule sur la partie interne de la paupière supérieure : Une hernie graisseuse. Il faut alors l’enlever.

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La combinaison des 3 axes de vieillissement sont souvent associés, et il est très fréquent d’avoir à enlever de la peau. C’est presque une constante. Mais attention, il ne faut pas ou peu en enlever sur le 1/3 interne, rester nuancé, à mes yeux les praticiens, par formation, ont tendance à bien trop enlever, ce qui génère ce classique, mais triste « Œil rond », pas trop facile à rattraper.

EXEMPLE CAS PATIENT

Ma patiente, se plaignait d’un résultat de chirurgie esthétiques des paupières qui lui donnait un œil rond car la paupière supérieure avait probablement été trop creusée, et la peau enlevée de manière inappropriée.

La paupière inférieure semble avoir été trop raccourcie occasionnant une forme en hamac et un « scléral show » – bande de la partie blanche de l’œil qui apparaît entre l’iris et le bord libre de la paupière inférieure.

J’ai réalisé :

  • Sur la paupière supérieure : un important « micro fatgraft » de remplissage et résection cutanée des extrémités latéral et interne. Ainsi la paupière retrouve un volume plus juvénile.
  • Sur la paupière inférieure : un allongement de la conjonctive grâce à une greffe prélevée sur la muqueuse du palais, une canthoplastie de remise en tension du bord libre. Ces 2 gestes ont horizontalisé le bord libre qui empiète dorénavant sur l’iris, gage de jeunesse.

Réinjecter de la graisse ici calibrée en « microfat », elle est dans mon exercice presque une constante aussi, car la lutte et prévention contre l’œil creux est un standard quasi incontournable… Il est un des meilleur garant d’une paupière jeune

Pratiquer l’exérèse d’une hernie graisseuse interne, si nécessaire, et remonter les sourcils peut avoir un sens.

Le Botox est de loin la méthode la plus simple, malheureusement n’est pas pérenne.

Le lifting des sourcils IN SITU :

Le principe est d’enlever une bandelette de peau au-dessus des sourcils. C’est une simple et excellente technique, qui réalisée dans les règles de l’art, laisse une cicatrice quasi invisible le long de la lisière supérieure des sourcils.

Le lifting endoscopique. Avec des cicatrices à distance, en zone chevelue, il s’agit d’une intervention plus lourde, avec une récupération de 8 jours mais d’une excellente efficacité si elle est bien menée. Il y a toujours un risque mineur de paresse temporaire d’un des muscles frontaux.

Les paupières inférieures

Comme sur la paupière supérieure, plusieurs pôles de vieillissement sont à distinguer :

  • La graisse sous cutanée : En nappe fine, répartie sur toute l’étendue de la paupière, s’amincit, voir disparaît avec le temps. En pratique, la peau paraît plus fine, et une transition de texture forme un cercle et favorise le cerne. Ce manque d’épaisseur en nappe peut être compensé par une injection de fragment de cellules graisseuse, calibrée en « Nanofat ». Cette « Nanofat », déposée en couche régulière, n’apporte pas vraiment de volume, mais une stimulation de la régénération tissulaire locale.
  • Un cerne : La fonte de la graisse de la partie interne des paupière inférieures forme le cerne, c’est à dire une marche d’escalier dont l’apparition est progressive, entre la paupière inferieure affinée et la joue bien plus épaisse. Ce cerne se creuse avec le temps.

Il est d’autant plus pénalisant qu’il se situe bas, et donne ainsi un air très fatigué. La prise en charge du cerne peut se faire par comblement de la zone déprimée par des injections d’acide hyaluronique, réalisées en 3 séances à 10 jours d’intervalle, afin d’être le plus juste possible. On voit trop de sur corrections qui pénalisent encore plus la région que le cerne creux initial.

  • Injection de graisse calibrée en microfat, réalisée au bloc opératoire avec nuance et savoir faire
  • Transposition de la graisse des poches interne et médiale des paupières inférieures, réalisé au bloc opératoire lors de la prise en charge globale de la paupière inférieure. Souvent associer à la remise en tension du muscle tapissant la profondeur des paupières, le muscle orbiculaire et aussi à l’exérèse d’un excès de peau. Une incision sous la lisière des cils est alors nécessaire et laisse, lorsque bien gérée, une cicatrice invisible.

EXEMPLE CAS PATIENT

Nous sommes ici au terme d’une prise en charge des paupières supérieures et inférieures chez ma patiente qui se présentait avec :

  • Un excès cutané latéral des paupières supérieures
  • Un accent circonflexe interne supérieur
  • Un cerne et amorce de poches des paupières inférieures, ici transposées pour combler le cerne

Tout ces éléments ont été traités, nous sommes maintenant à 6 mois de l’intervention.

  • Le rehaussement de la totalité de la joue lors d’un lifting DEEP Plane. Lors d’un lifting médio-facial profond, sous-périosté, au contact des reliefs osseux. Ces 2 interventions remontent la transition critique entre la paupière inférieure et la joue, remonte la zone du cerne en participant à le combler.

EXEMPLE CAS PATIENT

Sur cette photo, ma patiente a bénéficié :

  • d’un lifting frontal de rehaussement des sourcils
  • d’un lifting cervico-facial type DEEP SMAS, qui permet, entre autre de stabiliser et remonter la transition entre la paupière inférieure et la joue absorbant ainsi le creux du cerne. Une transposition des poches des paupières inférieures a été associée à ce dernier geste.
  • Le vieillissement de la peau et le relâchement du muscle inférieur des paupières inférieure. Par nature, la peau est intimement collée au muscle orbiculaire des paupières, dont la fonction est de soutenir la paupière. Au gré des innombrables contractions de ce muscle, la fine peau de la paupière inférieure se froisse assez rapidement au cours du temps. Le muscles lui-même, bien que très souvent sollicité, se relâche sous la pression des hernie graisseuses – paragraphe suivant- et du poids même léger de la paupière. La remise en tension du muscle, donc de la peau fait partie des actes thérapeutique bien codifiés. Cette intervention se déroule par une incision sous la lisière des cils joignant un plis naturel externe du coin de l’œil. Cette incision, bien gérée, laisse place à une cicatrice complétement invisible.
  • Les poches sous les yeux, ou hernie graisseuse sont la conséquence d’un relâchement du système de rétention de la graisse de l’orbite dans laquelle l’œil flotte. Ces poches, ou hernies graisseuses, forment un ou plusieurs reliefs situés entre les cils et la zone de transition entre la paupière inférieure et la joue. Lorsqu’elles sont peu proéminentes, elles participent à la formation du cerne. Alors remplir le cerne peut avoir un sens – paragraphe cerne-. Passé un certain volume, on procède à l’exérèse du surplus de poches. Cette intervention se déroule par une incision en arrière de la paupière, à travers la conjonctive, et ne laisse pas de marque cicatricielle sur la peau. Cette exérèse se doit d’être nuancée, au risque de créer un œil creux, situation encore moins favorable, car donne un air fatigué !

 

Ainsi, la prise en charge des paupières inférieure est affaire d’expérience et de savoir-faire. Une erreur de prise en charge peut franchement s’avérer délétère, et les rattrapages sont tout autant délicats ; Chacune de ces interventions a ses avantages, bénéfices propres, inconvénient, et prix.

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L’intervention

La chirurgie des paupières, la ou les blépharoplasties, sont des interventions légères, peu douloureuses, en chirurgie ambulatoire, de récupération rapide, aux risques minimes.

Mes assistantes vous précisent l’heure à laquelle vous devez arriver à la clinique. Au bloc opératoire, on pratique une anesthésie générale d’une durée de 45 mn à 1h30. Dès la sortie du bloc commence la lutte contre l’œdème et les ecchymoses :

  • Pansement modelant
  • Vessie de glace
  • Position demie assises

Ces dispositions sont maintenues jusqu’à la sortie de la clinique, un instant après, mais sont à maintenir domicile pendant 5-6 jours. De la rigueur des soins anti-œdème et ecchymose dépend la rapidité de la récupération sociale.

Les inconforts des blépharoplasties

  • L’œdème et ecchymoses, en pratique les gonflements et bleus, à maîtriser par une bonne préparation pré-opératoire : Arnica/ @Protéochoc, tout autant que les soins post opératoire : pansements modelant/vessie de glace/position assises la nuit.
  • La douleur est évaluée à 2 sur une échelle de 0 à 10, le Paracétamol suffit.
  • Une sensation engourdie régionale pendant quelques mois.

Les risques des blépharoplasties

  • Les saignements : extrêmement rare, je n’en ai jamais eu.
  • Les infections : tout aussi rare, je n’en ai jamais eu, à prévenir avec de la pommade antibiotique pendant 3 jours
  • Rétraction vers le bas de la paupière inférieure. Cela peut arriver d’autant plus que le praticien essai d’enlever trop de peau pour le remettre en tension. Dans ce geste il est recommandé de rester nuancé et ajusté à l’élasticité de la peau des paupières. La prise en charge anti-œdème et ecchymoses n’est pas optimale.

L’œil rond et creux, si le patricien enlève trop de graisse et de peau sur les paupières tout autant supérieures qu’inférieures.

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