Augmentation des mollets par implants

Introduction

L’augmentation des mollets est une intervention d’allure très singulière dans sa demande. Si on peut facilement comprendre, pour rendre leurs jambes plus longilignes, que beaucoup de mes patientes souhaitent une diminution des mollets, il se trouve de femmes et hommes qui souhaitent augmenter leurs mollets. Les proportion homme/femme est dans mon activité de 50/50.

Certaines femmes regrettent d’avoir les jambes trop fines et pas assez galbées. Tandis que les hommes, habituellement musclés des cuisses, faute de pouvoir, à leur gout développer la masse musculaire de leurs mollets, et souhaitent une meilleur harmonie et équilibre cuisses/mollets.

Cette intervention a été décrite dans les années 1970 par le Dr Glicenstein, et c’est bien à lui que l’on doit les gammes d’implants que certains laboratoires de prothèses nous proposent.

Il s’agit d’une intervention simple lorsqu’elle est bien maîtrisée, et dont les suites sont toute aussi simples.. passée une phase e 2-4 jours un peu douloureuse.

EXEMPLE CAS PATIENT 1 SUR 7

Ma patiente souhaitait une augmentation des mollets, c’est ce que j’ai réalisé grâce à des prothèses positionnées en interne. Nous sommes 9 mois de son intervention chirurgicale.

EXEMPLE CAS PATIENT 2 SUR 7

Ma patiente souhaitait un rééquilibrage de ses jambes bien menues par rapport à l’ambiance de ses membres inférieurs. J’ai réalisé une augmentation des mollets par prothèses. Nous sommes à 8 mois après son intervention.

Ma patiente souhaitait un rééquilibrage de ses jambes bien menues par rapport à l’ambiance de ses membres inférieurs. J’ai réalisé une augmentation des mollets par prothèses. Nous sommes à 8 mois après son intervention.

EXEMPLE CAS PATIENT 3 SUR 7

Ma patiente regrettait d’avoir les jambes, certes fines, mais droite, sans galbe. Nous avons décidé de pratiquer une augmentation des mollets par prothèses. Nous sommes à 9 mois de son intervention.

EXEMPLE CAS PATIENT 4 SUR 7

Mon patient, très sportif, musclé des cuisses, considérait que ses mollets étaient trop fins. J’ai réalisé une augmentation des mollets par prothèses. Nous sommes à 6 mois après son intervention.

EXEMPLE CAS PATIENT 5 SUR 7

J’ai pratiqué une augmentation des mollets par prothèses chez ma patiente dont la taille de ses mollets la préoccupait.

La photo est prise à 8 mois de son intervention chirurgicale.

EXEMPLE CAS PATIENT 6 SUR 7

Mon patient trouvait ses mollets trop fins car déséquilibré car ses cuisses étaient très musclées. Nous sommes à 6 mois d’une augmentation des mollets par prothèses.

EXEMPLE CAS PATIENT 7 SUR 7

Ma patiente présentait une asymétrie du volume des jambes. Je lui ai proposé une augmentation du mollet le plus fin par un implant. Nous sommes à 6 mois après son intervention.

Le principe d’une pose d’implants de mollets

Le principe de l’augmentation des mollets par implants est simple. Il suffit de savoir introduire et positionner une prothèse au contact des muscles du mollet. L’intervention est courte et la récupération simple.

Je vais illustrer le principe par une succession de photos prises au bloc opératoire.

Au bloc opératoire, avant l’intervention je dessine des repères chirurgicaux. Ces repères, réalisés debout, sont indispensables pour bien préciser la future bonne position des prothèses. Durant la procédure qui se déroule patient sur le ventre, Ils vont me guider pour que je situe les implants le plus symétriquement  possible :

  • En hauteur
  • En latéralité

EXEMPLE CAS PATIENT

Au bloc opératoire, avant l’intervention d’augmentation des mollets par implants, je pratique des repères afin de marquer les limite de la future loge de réception pour les prothèses.

Puis pour introduire la prothèses, je pratique une incision de la peau de 4 cm de long à l’horizontal dans le creux poplité, c’est à dire la face arrière du genou et dans un pli naturel.

EXEMPLE CAS PATIENT

Puis je réalise une mini incision. Dans le pli postérieur du genou, 4 cm suffisent.

Après, je façonne une loge de réception pour la future prothèse en région postéro-interne. Intimement au contact des muscles du mollets, dans la loge musculaire locale, elle est ajustée à la largeur et la hauteur de l’implant pour qu’il ne soit pas mobile dans sa loge. J’utilise en douceur un instrument long est spatulé.

EXEMPLE CAS PATIENT

Avec un instrument long et spatulé, je façonne une loge, en surface des muscles, pour recevoir le futur implant de mollet.

Les prothèses de mollets que j’utilise sont des implants plats et étalés. Leur volume est de 120 cc, 19 cm de long et 6 cm de large.

De mon expérience, les implants plus gros, plus épais, plus long finissent par se voir, ce qui met les patientes dans une situation de gène… alors qu’elles étaient déjà gênées par leurs mollets avant.

EXEMPLE CAS PATIENT

Ici la prothèse posée stérilement sur la table opératoire et l’instrument qui va permettre son introduction.

Puis j’introduis et positionne la prothèse en passant pat l’incision de 4 cm. Cette phase se déroule sans problème lorsque la loges est au préalable façonnée de manière satisfaisante.

EXEMPLE CAS PATIENT

Puis on introduit la prothèse de mollet.

Une fois la prothèse introduite, on s’assure du caractère naturel du positionnement, et de l’invisibilité de l’implant.

EXEMPLE CAS PATIENT

Sur cette photo, on voit bien la différence de largeur du mollet droit par rapport au côté controlatérale.

Enfin, la fermeture assidue de la cicatrice.

EXEMPLE CAS PATIENT

Une fois la prothèse positionnée, je referme l’incision. La cicatrice deviendra très discrète après quelques mois d’évolution.

Mise en place d’un pansement de maintient que j’enlèverai après 8 jours.

EXEMPLE CAS PATIENT

L’augmentation des mollets par prothèses

L’augmentation du volume des mollets par implants est une intervention courte, habituellement en hospitalisation ambulatoire, et dont les suites et évolution sont simples.

L’augmentation des mollets par prothèses ou implants se déroule durant une hospitalisation en ambulatoire. Il n’est donc pas nécessaire de dormir à la clinique pour une nuit de surveillance. Si d’aventure vous rentriez seul/seule chez vous, il sera alors souhaitable de vous garder la nuit, car la douleur peut, au tout début, limiter votre autonomie en termes de marche.

L’intervention se déroule sous anesthésie générale et dure 45 minutes. Vous resterez 4 à 6 heures en surveillance à la clinique, aux termes desquelles vous pourrez quitter l’établissement, accompagné par une personne.

L’augmentation des mollets par implants peut s’avérer douloureuse durant les 24 premières heures et limiter votre périmètre de marche.

Une fois rentré à votre domicile ou hôtel, vous m’adresserez des photos de mollets pour que j’évalue la bonne évolution post opératoire. Nous nous reverrons en consultation post opératoire entre 6 et 10 jours après l’intervention, puis les consultations sont étalées dans le temps car les suites de ces interventions sont classiquement très simples.

LES RISQUES ET LES INCONFORTS

Les inconforts

Les inconforts sont minimes, une fois passé la première semaine durant laquelle il existe une gêne à la marche.

 

Douleurs

La douleur initiale se situe entre 4-7/10 pendant 24-48 heures, puis s’estompe sur la première semaine après l’intervention. Elle est favorablement prise en charge par des antalgiques usuels :

  • Doliprane
  • Acupan
  • Lamaline

La douleur peut durer jusqu’à quelques mois lors de certains efforts physiques inhabituels. Les jambes un peu gonflées quant à elles peuvent perdurer encore pendant 1 mois après l’intervention.

 

La diminution temporaire de la sensibilité

Elle concerne la face arrière du genou et mollet. Cela n’a jamais été un problème. Cette insensibilité partielle disparaît dans l’année après l’intervention.

 

Reprise du travail et reprise du sport

La reprise du travail peut se faire en présentiel uniquement 8 jours post opératoire, en dehors de travaux de force. La reprise du sport quant à elle peut se faire 1 mois après l’intervention.

Les risques de l’augmentation des molets par prothèses

L’hématome

Il s’agit d’une poche de sang secondaire à un saignement dans l’espace dans lequel est positionnée la prothèse. Il survient dans les quelques instants après l’intervention. Cela n’est jamais arrivé à mes patients/es lors de l’augmentation des mollets par prothèses… mais on va dire que j’en ai 100 fois moins fait que des prothèses mammaires par exemple.

 

L’infection de la prothèse

Je n’en ai jamais eu chez mes patients/es. Elle se manifesterait par une rougeur du mollet, une douleur locale, un syndrome fébrile, et des modification biologiques.

Le traitement serait certainement de retirer l’implant, et d’en repositionner un quelques 2-3 mois après…

 

La phlébite

Je n’en ai aussi jamais eu… et cela toute interventions combinées depuis 18 ans. Une prévention féroce est cependant mise en place :

  • Anti-coagulants pendant 15 jours
  • Bas de contention
  • Surélévation des jambes

 

Le Lymphocèle

Il s’agit d’une poche de liquide lymphatique qui survient dans la zone arrière du genou. Il est traité par des évacuations à la seringue en consultation. Il peut demander 1 à 3 évacuations, rien de plus.

 

Une coque ou hyper-cicatrisation du mollet autour de l’implant

A ma connaissance très rare dans le secteur du mollet. Je n’en ai jamais eu. Cela pourrait pénaliser le résultat par déformation de l’implant, et qui par nature est bien plus ferme que les prothèses de seins, et se laisse moins déformer.

 

Une rupture d’implant

La rupture d’implant ne peux avoir lieux que si la prothèse est très vielle ou lors d’un traumatisme très important. Je n’en ai jamais eu. Il mènerait à un inter-changement de la prothèse.

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